En donnant mission à l’homme d’après le déluge, à Noé, d’être l' »effroi » des animaux [Gn 9.1-3], Dieu endosse en quelque sorte, entérine, notre violence. Dieu nous a accompagnés en se prêtant à l’image que nos yeux se faisaient de lui: il a pris pour les hommes restés violents le langage et l’image qu’ils pouvaient recevoir; il pratiquait cette douceur, de revêtir lui-même ainsi notre violence en attendant qu’il en soit victime dans la chair de son Fils jusqu’à la mort.
Paul Beauchamp, cité par Wénin, p. 65-66
Les remarques et les critiques émises dans cet article se veulent modestes. J’y exprime certaines idées, esquisse des intuitions et des réflexions qui invitent à aller plus loin, sans forcément donner de meilleures explications quand celles de l’auteur sont contestées. Que l’on me pardonne mes longueurs et les obscurités, c’est que nous ne voyons encore les choses que d’une manière confuse (1 Co 13.12).
Pour avoir une idée générale du livre et mieux apprécier la critique qui va suivre, j’invite le lecteur, s’il ne l’a pas déjà fait, à parcourir la Présentation. Read the rest of this entry »